LES ZEBRES NOMADES

Et si vous vous donniez la liberté de travailler ET de voyager ?

Vous connaissez tous cette fameuse expression : Métro, boulot, dodo ! Elle rythme souvent nos vies citadines. On se lève dans le but d’aller travailler, on recommence chaque jour notre routine bien cadrée, nos actions minutées. On met notre réveil, et pour certains, il sonne même plusieurs fois, on se prépare, on s’organise et on prend le trajet du travail.

Métro, boulot, dodo, c’est un rituel quotidien, une routine journalière, et il peut arriver, parfois, qu’on ne puisse plus la voir en peinture. Chaque jour, ce sont les mêmes contraintes, les mêmes sources de stress, le même manque de temps, l’envie d’aller se recoucher, l’attente du week-end avec impatience… Je suis moi-même passée par ces différents ressentis avec l’impression de ne plus être maître de ma vie.

Alors, si pour vous, cette routine devient une corvée, pourquoi continuer ? Beaucoup vous parleront avant tout de sécurité parce que finalement, c’est bien de ça qu’il s’agit : la sécurité de l’emploi, la sécurité financière, la sécurité de savoir de quoi sera fait demain… et je ne peux pas les contredire. Nous avons tous des factures à payer, des crédits sur le feu, des achats à effectuer, des vacances à programmer…

Pourtant, il arrive parfois que la sécurité vous crée une jolie cage dorée, regardant à travers les barreaux sécurisants ce que vous aimeriez faire si vous aviez du temps… Bien évidemment, nous ne rêvons pas tous de la même chose mais un mot m’est souvent revenu aux oreilles : liberté.

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J’entends déjà vos objections

« Mais j’aime mon travail ! » et je vous répondrai que moi aussi, j’aime mon travail. Pourtant, mes journées devenaient des séances de tortures et je me réfugiais dans quelques bons moments pour justifier de continuer. Jusqu’au jour où ce fut mon corps qui se mit en alerte ! Alors j’ai cherché une manière différente de l’exercer et j’ai trouvé ! Je vous en parle un peu plus bas.

« Tout le monde n’aime pas voyager ! » Même si cette objection est plutôt rare, il y a des personnes qui n’aiment pas voyager. Alors, si c’est votre cas, je vous dis simplement de remplacer VOYAGER par ce qui vous passionne, par ce qui vous fait rêver, par ce qui vous fait vibrer.

« Je n’y arriverais pas, j’ai besoin d’un cadre ! » La liberté est le cadre qu’on souhaite se donner, mais qui a dit qu’il n’y avait pas de cadre ? Parce que même si notre routine change, il faudra toujours payer les factures à la fin du mois, ça motive non ! Nous par exemple, on travaille plutôt le matin après une petite promenade pour Rimbaud et un bon petit déjeuner. C’est souvent nos moments « écriture » (réponses aux mails/commentaires, écriture des articles, rédaction/modification de notre formation, écriture du livre, écriture des scénarios…). L’après-midi ont se détend et on profite de l’endroit où nous nous trouvons (On visite, on découvre, on filme et parfois on roule…). En fin d’après-midi, on se remet au travail, on commence avec les RDV de nos apprenants, on poursuit avec le montage des vidéos, on planifie… Le cadre se pose naturellement et même si il arrive de devoir se donner un petit coup de pied au cul, la motivation revient sans grand effort parce qu’on adore ce qu’on fait.

Et j’en passe pour ne pas y passer l’article tout entier mais toute objection est la bienvenue en commentaire de cet article et j’y répondrais avec plaisir.

Oser, c’est déjà se sentir libre

Quitter notre routine Métro, Boulot, Dodo va nous demander une bonne touche d’audace… mais c’est aussi passer par une phase d’inconfort, de doute, de remise en question… et puis pour faire quoi ? « Il va bien falloir que je les occupe mes journées ? »

Pour Denis, par exemple, ce fut une réelle quête. Son objectif premier était de ne plus devoir mettre de réveil ! Sous ce besoin, se cache la notion de temps. Pouvoir organiser sa journée et son temps en fonction de soi et non en fonction de notre travail.

Pour moi, ce fut le stress de l’entreprise et la liberté d’action (ou plutôt la non liberté d’action). J’avais ce sentiment d’épée de Damoclès au dessus de ma tête. Cette impression qu’on en voudrait toujours plus quoi que je fasse, quel que soit mes résultats.

Comment trouver cette liberté ?

Je nous vois encore tous les deux passer des heures le soir à chercher comment nous pourrions répondre à ces besoins, à nous poser des centaines de questions, à nous former sur des dizaines de sujets et thématiques, à tester des idées, à imaginer notre vie différemment… Des scénarios ont en établis quelqu’uns, on était plutôt déterminés. Nous cherchions LA solution ! C’était forcément possible.

Le passage à l’action

Nous avons commencé par moi. J’étais alors responsable de formation dans une école d’ingénieur informatique. Un poste gratifiant et plutôt bien payé. Je faisais chaque jour, une heure trente de trajet aller et une heure trente de trajet retour. Mais le stress et la fatigue rythmaient mon quotidien et même si j’étais passionnée par mon métier, mes nerfs lâchaient petit à petit. Mais j’avais peur de quitter ce travail dans lequel je m’étais tant investit. Denis m’a posé une question très importante : « Quel est le prix de ta liberté ? »La réponse est très simple, ma liberté n’a pas de prix. Alors, j’ai franchi le pas de la liberté en 2017, en devenant indépendante dans ce métier qui me passionne toujours autant aujourd’hui : la formation. Vous dire que cela a été simple serait mentir. J’ai eu énormément de doutes et de craintes mais au bout de quelques mois, pour rien au monde je ne serais revenue en arrière.

Denis pensait avoir trouvé cette liberté avec le restaurant qu’il avait repris un peu plus tôt, mais, sans le savoir, il nous avait de nouveaux menottés. Il nous avait, sans s’en rendre compte, construit une petite prison toute dorée. Mais ce serait mal nous connaître que de penser que nous allions baisser les bras et nous résigner à poursuivre dans cette voie. Nous avions beaucoup travaillés, le restaurant fonctionnait correctement, nous avons pris la décision de revendre.

Ikigaï party

Alors Denis a travaillé son Ikigaï (si vous ne savez pas ce que c’est, je vous invite à parcourir cet article explicatif et par la même occasion, peut-être découvrir le votre) pour tenter de trouver ce dans quoi il s’épanouirait. Parce la liberté c’est aussi faire les choses avec passion et envie. Et puis, ce fut une évidence, c’était d’ailleurs ce qu’il faisait déjà avec son entourage : conseiller, accompagner dans l’entrepreneuriat, dans le marketing, dans l’investissement immobilier… Comment ça avait pu nous échapper ? La formation, le conseil et l’accompagnement sont intimement liés. Il décide donc de revendre son restaurant pour me rejoindre dans la fabuleuse aventure de la formation que j’avais commencé à déployer à distance. Nous avons créé un centre de formation qui nous ressemblait.

On y ajoute le voyage ?

Le voyage, c’était la cerise sur le gâteau mais il ne vint que dans un deuxième temps. Lors de notre tour d’Espagne en camping-car loué pour l’occasion, après la vente du restaurant, je continue de travailler. J’ai des entrées en formation, des dossiers de financement, des rendez-vous de suivi. Je m’improvise un bureau au bord de la plage, à côté d’un lac, au sommet d’une montagne. Nous découvrons alors un terme que nous ne connaissions pas : DIGITAL NOMADE. C’est à cet instant précis que LIBERTÉ, TRAVAILLER, VOYAGER, prit tout son sens. Il ne nous en fallait pas plus pour savoir quelle direction nous souhaitions prendre.

J’aimerais que vous vous posiez une question importante : Quel est le prix de votre liberté ?

La sécurité va souvent a l’encontre de notre liberté. Mais avec un peu de réflexion, de préparation et d’anticipation, vous pouvez faire de votre vie ce que vous souhaitez.

Il y a une autre phrase (titre d’un livre) que j’adore et que j’aimerais partager. « Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une ». Et j’ai une certitude, cette deuxième vie, on va la vivre à fond !

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